mardi, janvier 29, 2008

Mon Dieu, comme j'étais beau Putain... Comme j'étais en vie!

En ce moment, la grosse blague récurente, c'est "VOO", le kit télé-téléphone-internet-trois-en-un qui fait son trou, face à Belgacom et Coditel.

"Vous comprenez, si Belgacom le fait aujourd'hui, demain ce sera VOO, enfin, je veux dire pas "vous". "VVVVOOOOOO"" (et d'imiter le cri de l'émeut (comprenne qui pourra, c'est-à-dire pas grand monde, désolée pour les autres ^^) avec une sorte d'accent italien poussé).

Nos réunions sont pétillantes, drôles et je me prends à m'attacher de plus en plus à tous ces gens. Quand P. parle, tout ce qu'il dit a beau avoir un coût (sic madame la Ministre, moqueuse), il a cette passion qui le porte et qui me laisse sans voix.

Résultat: je me coule dans une cyclothymie délicieuse. Haut, bas, pile, face, nuits affreuses, nuits merveilleuses. J'ai décidé de ne plus calculer. Et c'est bien...

jeudi, janvier 24, 2008

I'm not there

(post réécrit à chaque relecture. Ce n'est pas ce que je voulais dire, je crois. Mais tant pis... Je n'y touche plus)

Il est tard, ce soir, et pourtant...
J'ai ce besoin de jeter quelques mots sur la toile.
Cette envie de jouer.
A pile ou face.

Pile ET face, en fait.

Pile...

I'm not there.
Je ne sais pas où je suis mais c'est vrai... Pas .
Je nage quelque part, dans l'écran.
Les neurones pétillants.

Face...

Un instant perdu.
Entre deux mails et deux coups de fil, j'attends que l'eau du thé soit chaude. La ville s'étend à mes pieds et j'ai décidé d'en profiter. Avant les nouveaux bureaux, le nouveau quartier, avant ce déménagement, que tout le monde attend mais qui nous enlèvera cette vue incroyable.
Je repense à Amélie Nothomb dans "Stupeurs et Tremblements".
A ses envies de défenestration.

Pile.

Ses lèvres sur ma main, c'est à peine si je les sens.
Le cinéma m'électrise toujours autant.
Et les notes de Dylan...

Face.

Bruxelles est là, à mes pieds, avec ses toits de tuiles rouges et noires et, si je voulais, je pense que je pourrais voler.

Pile.

J'aimerais pouvoir les écouter indéfiniment.

Face.

Non...
Je suis sûre que je pourrais voler.

Pile.

Je me suis remise à lire, dernièrement.

Face.

L'eau du thé met du temps à bouillir...
Prolongeant mon tête à tête avec le ville.

Pile.

Un peu de tout.
Un peu partout...

Face.

Au loin, si on regarde bien, on peut apercevoir un coin de ciel bleu.
Minuscule.
Si seul...

Pile.

En ce moment, c'est le 5e épisode des chroniques de San Fransisco.
Toujours aussi facile.
Toujours aussi délicieux.

Face.

Janvier est pâle, endormi, humide.
Il me ramène à moi-même.
A ces traces de lui auxquelles je m'accroche, quand il n'est plus là.

Pile.

Cette légèreté nouvelle...

Face.

Mais à quoi ça rime, tout ça?
A quoi ça sert si tout est toujours à recommencer?

Pile.

Je n'aurais pas cru qu'on y parviendrait...
Elle n'était pas là, au début.
Je ne sais pas où elle était.
Mais c'est vrai... Pas .
Et je pensais que...

Face.

Ce trou dans le ventre, parfois, ça n'a pas de sens.
C'est moche...

Pile.

Je me trompais...

Face.

Janvier humide, endormi l'est un peu moins depuis quelques jours.
Mais au réveil restent des questions...

Pile.

La vie m'électrise toujours autant.

Face.

Encore des questions.

Pile.

J'aimerais sauter dans les flaques.

Face.

Toujours des questions...

Pile.

Ah mais tiens...
Y a plus de flaques.

Face.

(Et je ne m'arrêterais jamais de jouer)

dimanche, janvier 13, 2008

Là où je suis née Il n'y a pas de gare J'y vais en secret Rien que de mémoire

Tout à l'heure, dans le métro, j'avais chaud. Trop chaud. A présent, j'ai froid. C'est encore cette putain de fatigue qui veut ça. La fatigue et la peur de l'oreiller... Cette peur d'être là, à chercher le sommeil dans tout les sens sans parvenir à le trouver.

Je "mélancolise", dans ces moments-là.

Je repense à cette minute et à toutes les autres, banales, où j'ai voulu quelque chose que je n'ai pas trouvé. On sortait du cinéma. Je n'avais pas la force de faire autre chose que rentrer chez moi. Il m'a serrée contre lui, m'a dit ces mots qui me font toujours sourire. Puis, il est parti. Et j'ai commencé à descendre les escaliers.

Cette minute, qui n'en était même pas une (15, 20 secondes tout au plus), m'a trouvée là, sur la deuxième marche vers le métro. Je l'ai regardé s'en aller et j'ai voulu quelque chose, je ne sais pas précisément quoi, qui n'est pas arrivé. On n'était plus au cinéma, là. On était dans la vie... La "vraie vie". Celle où les hommes ne partent pas à la guerre et où on ne fait pas l'amour à la sauvette dans des bibliothèques. "Reviens-moi", ai-je pensé... "Reviens-moi". Mais il était déjà loin. Alors, je me suis retournée, moi aussi. Et j'ai pris mon métro.

Cette minute, qui n'en était pas une et s'est envolée comme les autres, s'est calée quelque part dans mes souvenirs. Au fond, je l'ai toujours su, on est seul... Tous... Et je n'échappe pas à la règle. C'était une minute de solitude universelle. Un instant mélancolique et beau, qui me rapproche des gens.

Une minute envolée.
Quelque part.
Mais toujours là...

vendredi, janvier 04, 2008

Il paraît qu'il faut s'habituer à des printemps sans hirondelles

... Ah oui? Je ne sais pas...

Minuit trente-sept. Les mégots s'accumulent dans le cendrier Fouquet's et je devrais dormir depuis longtemps. Je devrais vraiment dormir... Mais...

Je ne peux m'empêcher de penser au petit bonhomme de 6 centimètres qui pousse dans son ventre. Chaque seconde le/la rend plus grand(e) et... C'est dingue. Si on m'avait dit que 2008 commencerait sur une nouvelle comme celle-là, je n'y aurais pas cru.

Un bébé dans l'année... Alors, oui! Je crois qu'en 2008 et dans les 100 années à venir, au moins, il y aura encore des hirondelles au printemps. Ne serait-ce que pour le/la voir grandir.

mardi, janvier 01, 2008

Nouvel an bilan

1er janvier, ça y est... C'est reparti pour un tour.
Et qui dit nouvel an, dit forcément bilans...
C'est con, parce qu'on pourrait tout aussi bien se regarder le nombril le 15 mars ou le 25 septembre.
Mais voilà. Le 1er janvier, on sait qu'on le fait tous, le bilan. Et c'est sans doute plus rassurant.

Je me souviens.

2005, il y a trois ans... Nouvel an gueule de bois, pour une année confuse, tendue. Ca n'allait pas si bien. Mais quelque part, en germe, y avait des petits bouts de bonheur. Juste... Je ne le savais pas. (pas encore)

2006, ensuite. Nouvel an rieur mais inquiet. Appréhensions en toile de fond. Inutiles et sans fondement. Les graines ont fini par germer. Il suffisait de se laisser aller. 2006 fut haute en couleurs... Inoubliable.

2007, enfin. Un jour de l'an tout en attente. Un peu endormi sur ses lauriers. J'osais deux, trois petits rêves, malgré tout. Trop modestes en fin de compte, par rapport à la générosité sans égal de cette année à mon égard...

Aujourd'hui, toutes ces dates appartiennent au passé. 1er janvier 2008, c'est tout ce qui compte. Nouvel an tout simple, plutôt rieur, un brin fatigué. Je n'attends rien d'autre que de me laisser surprendre par la vie.

Sourires et feux d'artifice d'émotions pour cette année que je vous souhaite, à tous, époustouflante...