mercredi, février 25, 2009

Mets ton imperméable Et tes gants sur tes mains

Février… Je m’englue dans un marécage de mollesse contre lequel je n’ai même pas envie de lutter. Tout, autour, est immobile. Humide. Presque gluant. Février s’enlise tandis que je projette de le rayer, purement, simplement, et définitivement, de mon calendrier.

Février n’est pas un mois pour moi.

D’année en année, quand je le vois arriver, je me promets d’essayer de lui réserver un accueil, si pas estival, au moins pas trop glacial. Mais il ne m’aide pas, le bougre. Pire, il me met à l’épreuve. À coups de microbes infestant mes week-ends et de puits de fatigue sans fond, que creusent avec enthousiasme (un enthousiasme dont ils sont les seuls à pouvoir se targuer) les insomnies de passage et d’insidieux doutes, que je pensais mieux enfouis… Février est fourbe, pernicieux. Et lent, qui plus est ! Il se traîne à tel point que ses malheureux 28 jours en paraissent 32. Si pas plus…

Je rêve de Venise et de liberté (hem… Référence d’adolescente midinette. Oui… J’ai été un peu de ça). Au lieu de cela, je m’enfonce dans un immobilisme coupable. Et j’attends… (Au moment d’écrire ces lignes, on en est à exactement 3 jours, 8 heures et 52 minutes du mois de mars. Argggg ! Pas sûr que le marécage ne m’ait pas avalée d’ici là).

Comment ça, j’exagère ? Oui, bon, c’est vrai… Depuis hier, il y a moins d’horreurs qui sortent de mon nez (euh…), ça fait une semaine que je dors toutes les nuits (ah !), sans parler de la durée, qui, en moyenne, doit dépasser les six heures (oooh !), mon ordinateur a recommencé à s’allumer (wouh !) et j’ai même passé quelques soirées vraiment bien (sisi ! Vraiment !). Ah et... C'est entièrement ma faute si, parfois, je décide de ne rien faire au boulot et qu'ensuite, je culpabilise (bouuuuh!). Mais ça ne m’amuse pas d’être de bonne foi.

Février est un mois à rayer du calendrier.
Point.

(En attendant, c’est lui qui m’a décidée à revenir blogger. Il a quelques bons côtés, le petit. Mais chuuuut ! Ca reste entre nous).