De Cannes, je n'ai ramené que des images sans lien avec le festival. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir senti battre mon coeur, boum boum, boum boum, boum boum... Plusieurs fois. L'apothéose des émotions revenant à "mes" producteurs - D. et O. parce qu'il a bien fallu choisir. "Mes producteurs" sous le feu des projecteurs.
D. sur la scène de cette salle pleine à craquer, D. sans qui je n'aurais pas eu ma place, justement, dans cette salle. et D. qui faisait l'imbécile, quand je l'ai félicité pour le film. "Quel film? Quoi? :)" Il faut dire qu'il avait de quoi être à côté de ses pompes, le petit: c'était drôlement bien! O., le lendemain, avait droit à un honneur supplémentaire: les marches rouges. Lorsque je l'ai vu débarquer, noeud pap' et smoking de circonstance, y a pas à dire, j'étais vachement fière! Ridiculement fière, d'ailleurs, parce que bon... son film, je n'y suis pour rien. Mais voilà... C'était O.! Et didjuuu! Pourquoi la caméra, elle ne montre que les réalisateurs et comédiens???
Et dire que j'ai failli la rater, cette montée des marches! Dans mes souvenirs, le film était à 20h... J'avais erré jusqu'à 18h50, un peu esseulée par la perte, dans l'après-midi, de mon compagnon d'errances cannoises (lui) si bien que lorsque je suis arrivée, Nathalie, Monica, Jackie, Alain et tous les autres étaient déjà passés. Ne restaient plus que des personnalités belges. Et l'équipe du film, qui arrivaient en même temps que moi. La foule, massée comme toujours, était nombreuse mais très calme. Elle avait déjà eu sa dose de glamour. La mienne tenait toute entière dans cette dizaine de personnes dont, pour certains, je ne connaissais pas les visages il y a un an. "Mes" stars... Un grand moment (pour un film qui ne l'est pas moins! Mais bon... Je ne suis peut-être pas très objective...)
Pour le reste, Cannes m'a fait moins d'effet que l'année dernière. Derrière les cocktails à répétition, il y a comme une lassitude à revoir toujours les mêmes têtes, buvant le même champagne et souriant aux mêmes blagues. La fête des belges était bien. Les conversations en bord de plage aussi. Mais la météo nettement moins. Et mon petit coeur battant presque autant pour l'Absent que pour les marches a repris l'avion pour Bruxelles sans trop de nostalgie, finalement.
Rien à dire... Elle est plutôt jolie, ma vie, en ce moment.
vendredi, mai 23, 2008
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