samedi, janvier 17, 2009

Je suis une bicyclette...

Cette phrase, bafouillée sur le plateau de Taratata par Emiliana Torrini, chanteuse islandaise polyglotte mais à qui le français fait encore quelque peu défaut, est la perle de ma soirée. Une soirée qui résume en quelque sorte les objectifs que je m’étais donnés pour 2009. Et pour la suite… Une soirée de curiosité. Des reportages revus sur internet. Un zapping fourni - intelligent, pour une fois. Et pétillant. Des idées, des envies, des questions. Sans aucune réponse, évidemment. Car répondre, c’est fixer une vérité et je ne suis pas certaine que cela m’intéresse vraiment.

C’est un peu bordélique, tout cela. Dans ma tête comme dans ce post, je pense ne pas parvenir à faire passer des idées claires. Mais à l’heure des bilans, c’est précisément ce que je voudrais mettre en avant. 2008 m’a ouvert des perspectives. Je ne peux pas encore exactement les définir, les ordonner, mais je sais qu’elles sont là. Je les sens… Et moi, je me sens moins lisse, ces derniers temps. Exquise sensation. Pas toujours évidente mais… C’est tellement bon de se sentir vivre si fort. J’ai l’impression d’avoir attendu ça longtemps. Une éternité…

Au fond, je suis une foule sentimentale à moi toute seule (là, je dis « je », parce que c’est plus facile, mais je pense « nous » : nous le sommes tous). Dépassée par d’ingérables rêves d’absolu, de changements, d’éternité. Excitée par l’idée que tout cela existe, peut-être, quand même, quelque part. Et qu’il suffit de tendre la main, parfois, pour les effleurer du bout des doigts… Ces putains de rêves.

Il est chaotique, ce post. Je me rends compte que je bafouille, me perds dans mes idées mais tant pis… Je crois que j’aime ça. Je ne sais pas, par contre, si je reviendrai encore beaucoup ici, en 2009. Le besoin s’étiole. Ce n’est peut-être que provisoire mais, pour l’instant, c’est comme ça.

Pour l’instant… je pétille. Je ne sais pas exactement où je suis. Ni qui. Ni quoi. Peut-être une bicyclette (une bicyclette qui roule).