samedi, novembre 18, 2006

Vamos a bailar

Des photos ratées faute d'appareil, des projets de films en gestation éternelle, un roman bloqué à la troisième page et des langues à apprendre, un jour, peut-être... Sans parler de tous mes posts en retard. Ma vie, en ce moment, se conjugue au futur incertain. "Bientôt... Quand j'aurai le temps... Demain!(peut-être...)"

En attendant, les jours s'écoulent sans que je sache exactement comment. Mon héroïque sac à dos trône toujours dans ma chambre. Ca fait quatre jours, à présent... Quatre jours que je suis rentrée et que je le regarde sans me décider à le vider. Je ne parviens plus à revenir, ces temps-ci, je crois...



Je rêve de Barcelone, de ces journées si longues et si courtes à la fois. Lascives. Passées à ne penser à rien. De ces nuits d'absynthe, de ces matins pourris par les hurlements de la perceuse et le toc-toc-toc des talons aiguilles. De ces moments résolument présents. Sans futur. Sans incertitude. Sans rien.

Je rêve de départs...
Paris, Venise, Koudougou, Budapest,
Berlin, Buenos Aires, Londres, Puna.

Et Bruxelles, dans tout ça?
Bruxelles...
Je sais pas.

mardi, novembre 07, 2006

Entre temps...

Mélie, la petite fée, a retrouvé mon post perdu...
Le voici:

J'ai mis leur ancienne clé dans ma poche, un peu troublée par le pouvoir qu'elle me procure sur l'inconnu qui a investi les lieux, et me suis éclipsée sans un mot. Elle est pas mal, ma ville, avec l'hiver tapi au coin des rues. Mignonne. Emouvante sous les rayons timides du soleil de novembre... Je crois que c'est pour des moments comme ceux-là que je suis revenue. Pour ces conversations murmurées, à la lueur de bougies Ikea. Avec la chicha, les bières et la guitare. Avec la migraine qui menace de ressurgir à chaque instant mais qu'on balaye à coups de rires, de projets et de Jean-Paul II en buste.

Je suis un peu perdue, parfois, quand je pense à demain. Et à hier... A cette époque, vaguement artificielle mais heureuse et toute proche, où demain n'avait pas la moindre importance. A présent, je ne peux m'empêcher de me demander ce que l'hiver me réserve. Et ce que moi, je réserve à l'hiver. J'ai un peu peur, je crois... Je ne contrôle plus grand chose.

En rentrant, je suis passée par un bureau de tabac où j'ai acheté un billet de lotto. Quand je l'ai glissé dans ma poche et que mes doigts ont effleuré la clé, je lui ai subitement trouvé une nouvelle fonction.
Clé du bonheur...
Pourquoi pas?

[EDIT: HumHum... Après résultats du lotto, je peux dire que si l'argent fait le bonheur (mais tout le monde sait que ce n'est PAS DU TOUT le cas ;-), ma clé est encore mal réglée. *soupir*]

lundi, novembre 06, 2006

Les saisons passent mais, de grâce...
Faisons semblant qu'elles se ressemblent (bis)

M'enfin!

Ci-gît un post que j'avais mis trente minutes à écrire (ce qui, me connaissant, est assez court mais bon... Quand même! Zut, quoi!) sur ma ville, l'hiver tapi aux coins des rues, le fait de fumer la chicha, l'avenir, le passé, les bougies Ikea, Jean-Paul II, la peur, le lotto et la clé du bonheur (qui est aussi celle du voisin du dessus, en Suisse (sisi, ce que je raconte est très sensé, je vous assure...))

Il a été diffusé sur ce site pendant quelques jours et puis brusquement plus, sans la moindre raison logique...

Fuck internet.
Et paix à son âme.