samedi, juin 27, 2009

Take my future, past, it's fine But now is mine

Partir...
Disparaître sans laisser d'adresse.
La tentation était grande...

Mais c'était sans compter sur cette terrible attraction de la blogosphère. Cet attachement aux petits bouts d'existence que sont les blogs et aux gens qu'on y croise.
J'ai aimé partager ces moments avec vous.

Ce blog, cependant, a fait son temps.
Quand je l'ai entamé, j'étais une "nouvelle ex-étudiante". Un peu paumée dans cette nouvelle vie.
Je ne le suis plus. Ou moins... Ou différemment...
Et puis, surtout, je n'ai plus très envie de parler de moi.
Ou, pour être exacte: plus vraiment BESOIN.

L'envie, elle, n'a pas complètement disparu.
Car, comme dirait l'autre (Est-ce la nostalgie du départ? Je me mets à citer un type à la voix de fausset, qui joue de la guitare sur des plages pleines de gens stylés): "on s'attache" (en même temps, lui, il dit "faut pas qu'on s'attache". Profond message...) Et en quelques années, je me suis drôlement attachée, moi, aux blogs, à cette deuxième vie rassurante, à ce petit cocon où les angoisses s'abîment et où on ose des rêves qui ont parfois tendance à s'enliser dans l'autre vie, la "vraie".

Du coup, c'est un peu triste de quitter cet endroit.
Mais je me console en me disant que ce n'est qu'un déménagement.
Il y aura un autre blog, forcément. Je ne me vois pas faire autrement.
Un lieu où je ne parlerai plus de moi, cette fois, ni des gens qui partagent ma vie.
Un blog-fiction.

J'espère vous recroiser tous, là-bas ou ailleurs.
On partagera d'autres horizons.
On continuera chacun notre petit bonhomme de chemin.

En attendant, je vous souhaite bonne nuit.
Et bon vent.