dimanche, octobre 08, 2006

By the way, do you have Zoe's number?














En sortant du cinéma, j'ai pensé à Peter Pan... On n'y échappera pas, hein? J'ai pensé à P., aussi, qui disait que les occidentaux étaient très forts pour se créer un tas de problèmes à partir de choses très simples. L'amour, par exemple. Ah, parce que c'est simple, l'amour, au Burkina? Il a prétendu que oui. Je ne l'ai pas vraiment cru... J'ai pensé à ces gens qui regardent des Disney en boucle et à ces autres, qui connaissent par coeur les répliques de Star Wars, ceux qui rêvent de super-héros ou d'Harry Potter, ceux qui se gavent de séries teenage, ceux qui regrettent leur enfance à tout bout de champs, ceux qui pissent dans leur froc à l'idée d'avoir trente ans... J'ai pensé que ces gens, que je pensais n'être pas moi, l'étaient peut-être un peu, parfois. Génération Peter Pan... Non... On n'y échappera pas.

Certains adulescents ont versé de grosses larmes en voyant Johnny Depp jouer aux indiens dans le jardin anglais de Finding Neverland. Pas moi. Moi, il m'aura fallu Gondry. Eternal Sunshine d'abord. Science of sleep ensuite. Science of sleep surtout. Je peux pas expliquer... Ca tourne en rond, c'est juste une histoire d'amour à la con mais je m'y retrouve terriblement. Peter Pan, bientôt 30 ans, perdu dans la banalité du quotidien parisien. De la poésie à l'état brut, des rêves un peu fous et la difficulté d'aimer, d'être aimé, de sortir de sa petite bulle. Encore, toujours... La difficulté de devenir grand.

Parlant...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as raison. Et je pense que Science of Sleep est devenu vraiment un de mes films préferé. Et aussi un grand merci pour ton blog en général. Je l'aime vraiment.

Phiphine a dit…

Hééééé! Andrea! Merci merci! Te voir ici me fait vraiment très plaisir! J'espère que tu vas bien. Je t'écris bientôt. Promis.