samedi, juin 09, 2007

Sur les toits de Paris, c'est là que je finis mes nuits

Ce matin, le sol s'était couvert d'humidité et je me suis demandée comment m'habiller. C'est comme ça depuis un bon mois. Comme si le temps ne parvenait pas à se décider. Lourd. Grisonnant. Incertain. Il attend de voir. Un peu comme moi...

Plus tard, j'ai mis un certain temps à me rendre compte que je me baladais avec un tract du MR et à vouloir m'en débarasser, vite. J'étais avec lui, avec ses doigts de pianiste, avec son souffle court, avec sa joue qui pique. Nos soirées m'empêchent de penser à demain. Et je crois que c'est bien. Parce que demain ne sera pas comme aujourd'hui, et encore moins comme hier. Je le sais. Et j'ai beau me dire qu'il n'y a rien à craindre, que ce sera bien, sûrement, voire mieux, que je serais stupide, idiote, incorrigible de me mettre à flipper maintenant... il m'arrive encore... parfois... d'avoir (un peu)... peur...

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