Ce soir, regarder le ciel et avoir l'impression, étrange, de vivre plusieurs vies, tout à coup...
Souvenirs et avenirs mêlés. Des bribes, dont je ne comprends pas toujours ce qu'elles viennent faire là. Dis moi, D. (c'est moi, D.) est-ce bien raisonnable, tout ça? Sourire en coin. Oooh oui! Je suis toujours raisonnable, moi. Il a ri, un peu dubitatif mais impuissant à m'enlever cette certitude qui s'est emparée de moi voici quelques semaines, quelques mois, à présent, impuissant à m'écarter des seuls bras dans lesquels j'avais envie de me serrer, qui n'étaient pas là, ce soir-là, plus là, mais qu'importe.
Raisonnable, moi, vraiment? Non, je crois pas. Pas toujours. Mais il l'a cru, lui, c'est le principal...
Tout à l'heure, sortir à Arts-Loi sans m'en rendre compte et, au moment de choisir les escaliers, me demander ce que je fais là, dans les traces du passé. C'est que je pensais à ce mail boulversant, dans ma boite, et à cette journée passée ailleurs, en orbite. Je pensais à lui, lui et lui. Et à elle aussi. Elles.
Une semaine entière à rebondir "dans la ouate", c'est doux, élégant et bizarre. Je m'émeus de tout: de mes producteurs, si touchants, brusquement, et des petits Val-Duchesse qui se jouent dans certaines de nos réunions, des lèvres de J., de ses mots, si gais, si tristes, parfois, et de la magie de la vie, des hasards qui se jouent, partout, tout le temps.
Quelque part, ce mail, c'est tout ça à la fois. Toute la force des drames et la beauté des armes, dont on se saisit pour s'en sortir.
Lyrisme ridicule. Je n'aime pas cette manière d'écrire mais je ne choisis pas... C'est plus fort que moi, depuis deux posts. Ca coule comme ça.
Ma voisine a remonté le volume de sa sono. C'est ça ou l'amour dans sa chambre, avec son mec à la voix "caisson de basse".
Une vraie plaie mais j'm'en fous...
Je suis bien, là.
Tout à l'heure, sortir à Arts-Loi et me demander pourquoi. Attendre sur le quai, remonter. Madou... Le courant d'air n'a pas disparu. Je frissonne, me ramasse une averse dans la tronche.
Mais je m'en fous...
Je suis bien. Là...
vendredi, novembre 30, 2007
mercredi, novembre 28, 2007
Un jour, peut-être...
Fatigue...
Pas de celles qui vous plombent vos journées, qui font perler des larmes pour un oui, pour un non et vous empêchent d'écouter les gens, non. Pas de celle-là.
Une fatigue qui pétille, comme un lendemain de fête. Une fatigue qui fait sourire, même, parce qu'on sait que la nuit de sommeil qui suivra, même si elle est courte, sera belle. Toujours...
Je vis de cette fatigue-là, ces temps-ci...
Et ici, je ne suis plus.
J'ai des étoiles, dans le yeux, un tas de mots dans la tête et des choses à dire mais pas le besoin, forcément, de les écrire. Ou alors pas le temps.
Manquent la nécessité, la souffrance. Ce paradoxe absolu qui veut que les choses moches peuvent devenir belles, parfois.
Et tant mieux! (tant mieux pour la beauté, tant mieux pour l'absence de souffrance)
Restent des souvenirs. Un week-end que j'aimerais prolonger à l'infini, des découvertes, des rencontres, des lendemains qui chantent. Ce serait mentir que de dire que tout ça ne me fait pas peur. C'est sûr...
Mais qu'importe!
J'aimerais avoir plus de temps. Tellement plus de temps! Pour vivre cette fatigue-là. Et le reste...
Tant pis. (Tant pis pour le temps, tant pis pour le reste)
Un jour, je crois, j'y arriverai...
Pas de celles qui vous plombent vos journées, qui font perler des larmes pour un oui, pour un non et vous empêchent d'écouter les gens, non. Pas de celle-là.
Une fatigue qui pétille, comme un lendemain de fête. Une fatigue qui fait sourire, même, parce qu'on sait que la nuit de sommeil qui suivra, même si elle est courte, sera belle. Toujours...
Je vis de cette fatigue-là, ces temps-ci...
Et ici, je ne suis plus.
J'ai des étoiles, dans le yeux, un tas de mots dans la tête et des choses à dire mais pas le besoin, forcément, de les écrire. Ou alors pas le temps.
Manquent la nécessité, la souffrance. Ce paradoxe absolu qui veut que les choses moches peuvent devenir belles, parfois.
Et tant mieux! (tant mieux pour la beauté, tant mieux pour l'absence de souffrance)
Restent des souvenirs. Un week-end que j'aimerais prolonger à l'infini, des découvertes, des rencontres, des lendemains qui chantent. Ce serait mentir que de dire que tout ça ne me fait pas peur. C'est sûr...
Mais qu'importe!
J'aimerais avoir plus de temps. Tellement plus de temps! Pour vivre cette fatigue-là. Et le reste...
Tant pis. (Tant pis pour le temps, tant pis pour le reste)
Un jour, je crois, j'y arriverai...
jeudi, novembre 15, 2007
Pour vos enfants... :-D
(Toujours la même source... Très inspirée! A présent qu'un blog existe, je vous laisse vous y rendre tout seuls comme des grands pour découvrir la suite)
dimanche, novembre 11, 2007
Ca sent la fin! (et aussi un peu le pourri)
Amis belges (et autres mais bizarrement, ça risque de moins intéresser les autres): vous vous demandiez pourquoi diable l'orange bleue tardait à murir? Ne cherchez plus: j'ai la réponse! C'est, tout simplement, un fruit qui se mange... moisi.
Merci aux auteurs de ce blog pour ce petit montage. Vous constaterez que c'est presque à point. Youpie! Bientôt la fin des soucis!
Merci aux auteurs de ce blog pour ce petit montage. Vous constaterez que c'est presque à point. Youpie! Bientôt la fin des soucis!
mardi, novembre 06, 2007
lundi, novembre 05, 2007
Dérapages
J'ai laissé la télé s'éteindre et, pendant un moment, j'ai scruté le noir du salon, me laissant gagner par l'émotion. Comme si ça ne m'avait pas suffi, les deux jours de remue-ménage émotionnel qui venaient de s'écouler. Qu'est-ce qu'on cherche dans les films qu'on connaît déjà? Le confort, l'habitude? Le plaisir de se retrouver nez à nez avec des souvenirs? Ce soir-là, j'ai eu tout ça. Un petit film, parfait, que j'aurais aimé pouvoir écrire. Et le coeur chamboulé, en prime...
J'avais planifié ma soirée comme je planifie ma vie. Contrôle, contrôle! Tentatives de contrôle, plutôt... Car à un moment ou à un autre, ça finit toujours par déraper. Et je me couche tard... Très tard... Un jour mon corps dira merde, je n'aurai plus le choix. Je sais... Mais pour l'instant, il subit sans broncher.
Laisser la télé s'éteindre et, longtemps, longtemps, scruter le noir du salon. Penser à nos larmes dans le matin blafard.
M'attacher.
Fort...
Trop, peut-être.
Dis... Où on va, tous les deux... Tu sais?
Non, je ne sais pas. Aucune idée...
Je ne contrôle décidément pas grand chose...
(Et pour ceux qui pensent que c'est un post triste, je sais, c'est normal. Mais ne vous y trompez pas... J'aime bien ne pas contrôler)
J'avais planifié ma soirée comme je planifie ma vie. Contrôle, contrôle! Tentatives de contrôle, plutôt... Car à un moment ou à un autre, ça finit toujours par déraper. Et je me couche tard... Très tard... Un jour mon corps dira merde, je n'aurai plus le choix. Je sais... Mais pour l'instant, il subit sans broncher.
Laisser la télé s'éteindre et, longtemps, longtemps, scruter le noir du salon. Penser à nos larmes dans le matin blafard.
M'attacher.
Fort...
Trop, peut-être.
Dis... Où on va, tous les deux... Tu sais?
Non, je ne sais pas. Aucune idée...
Je ne contrôle décidément pas grand chose...
(Et pour ceux qui pensent que c'est un post triste, je sais, c'est normal. Mais ne vous y trompez pas... J'aime bien ne pas contrôler)
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