mercredi, novembre 28, 2007

Un jour, peut-être...

Fatigue...
Pas de celles qui vous plombent vos journées, qui font perler des larmes pour un oui, pour un non et vous empêchent d'écouter les gens, non. Pas de celle-là.
Une fatigue qui pétille, comme un lendemain de fête. Une fatigue qui fait sourire, même, parce qu'on sait que la nuit de sommeil qui suivra, même si elle est courte, sera belle. Toujours...
Je vis de cette fatigue-là, ces temps-ci...
Et ici, je ne suis plus.

J'ai des étoiles, dans le yeux, un tas de mots dans la tête et des choses à dire mais pas le besoin, forcément, de les écrire. Ou alors pas le temps.
Manquent la nécessité, la souffrance. Ce paradoxe absolu qui veut que les choses moches peuvent devenir belles, parfois.
Et tant mieux! (tant mieux pour la beauté, tant mieux pour l'absence de souffrance)

Restent des souvenirs. Un week-end que j'aimerais prolonger à l'infini, des découvertes, des rencontres, des lendemains qui chantent. Ce serait mentir que de dire que tout ça ne me fait pas peur. C'est sûr...
Mais qu'importe!

J'aimerais avoir plus de temps. Tellement plus de temps! Pour vivre cette fatigue-là. Et le reste...

Tant pis. (Tant pis pour le temps, tant pis pour le reste)

Un jour, je crois, j'y arriverai...

8 commentaires:

Mélie a dit…

Je veux la même... plutôt que l'autre, là.
Je t'embrasse !

Mickaël-Ephant a dit…

Ca fait bizarre, maintenant, en ouvrant la page de ton blog, de voir ces maisons, dans la pénombre. Une sensation bizarre... Ca me donne l'impression d'être toujours un peu là-bas.

Pour ce qui est du week-end passé, je suis sûr que quelqu'un a volontairement trouvé le moyen d'accélérer le temps, tu crois pas ?

La fatigue est là, aussi. Mes nuits sont faites d'une pincée de sommeil, d'un brin d'écriture, et de quelques pauses "balle rebondissante avec le chat" (hum).

Mais, quand le sourire est là, tout va. Non ?

Quand même, prends bien soin de toi.

Anonyme a dit…

"Des lendemains qui chantent"... J'ai déjà entendu ça qlq part... Chez un certain BB.. ;-) Je te souhaite plein de lendemains qui chantent alors!
Gros bisous

Phiphine a dit…

Merci, les p'tits loups pour vos comments!

Mélie> Heureusement (ou malheureusement, ça dépend comment on se place), les deux fatigues se mélangent, parfois... souvent même.

Mic> Quand le sourire est là, tout va et j'espère qu'il est là chez toi aussi.

Shirley> Brigitte Bardot, tu veux dire? Ah noooon! Tu parles de Benjamin-un-peu-arrogant-mais-brillant? Juste! :-)
Moi aussi je t'en souhaite de très chantants.

mlys a dit…

Un petit coucou rapide ici ...c'est toujours aussi touchant ce que tu écris.

Moi aussi, la fatigue ...me lever tôt, me coucher tard...tout ça pour grignoter quelques minutes de complicité, quelques minutes d'intemporalité, quelques minutes de tendresse ...

Je t'embrasse en espérant que tu viendras nous voir bientôt ...

Phiphine a dit…

Des minutes qui comptent, je suppose... Et pour lesquelles la fatigue vaut le coup d'être vécue... Courage, 'tite Flower, Noël, on y est déjà presque!

Pas de Paris en vue pour l'instant mais oui, sûrement, en 2008, ça m'étonnerait que je tienne une année entière sans y mettre les pieds ;-)

Je t'embrasse, miss!

A bientôt

Anonyme a dit…

Cette fatigue là, elle est touchante.J'avais l'impression d'une danse qui ne finira jamais, un caresse qui trouve toujours un nouvel endroit où se poser.

J'aime beaucoup le post...et le blog. Un nouveau voyage à chaque page.

C'est toujours étrange de voir comment les mots d'autres peuvent résonner en vous.

Amicalement.

Phiphine a dit…

Merci, Carine, pour tes mots. Je ne sais pas quand tu les as postés. Je n'ai jamais demandé à Blogger de m'avertir des nouveaux commentaires. Une erreur peut-être... Je sais que certains m'échappent, du coup. Mais l'effet surprise n'en est que plus beau quand je les ratrappe ensuite.

C'est là toute la magie des blogs... Trouver dans les mots des autres des émotions à nous, s'inventer des lecteurs et parfois en trouver, de vrais, qu'on ne soupçonnait pas.

Bienvenue à toi, donc, et merci!

A bientôt!