Lundi, un début de bouton faisait comme un pli sur ma joue. Comme si tu avais trop dormi.
C'est amusant.
Trop dormi....
Avec le temps, j'ai perdu le sens de cette expression. J'alterne les périodes de veille et de sommeil. Nuit et jour. Et je confonds tout.
Mardi, la pluie dans mon cou me faisait sourire. C'est rare... Mais ces milliers de petits baisers, si familiers, si souvent ressentis avaient quelque chose de réconfortant.
Et puis, ce matin... Un goût de printemps dans l'air. Et une putain d'envie que ça dure.
J'peux pas faire semblant, tu sais. J'peux pas... Non, je sais. Tu n'es pas un tricheur.
Et je suis pas toujours sûre de pouvoir en dire autant...
mercredi, février 27, 2008
vendredi, février 22, 2008
Et jusqu'à en devenir sale, et jusqu'à en devenir sale mon amour...
T. gribouille des tornades sur ses feuilles quand il parle. Il illustre ses propos, par des flèches et des ronds. Ses doigts immenses qui s'entortillent autour du stylo me fascinent. Ces doigts-là ne sont pas faits pour penser. Ils sont faits pour sauter, rire, danser sur un clavier. Je me demande s'il le sait... T. est juriste. Mais il devrait être pianiste.
Peut-être l'est-il, d'ailleurs, à ses heures perdues?
Avec des doigts pareils, il doit l'être.
C'est un gars intelligent. Comme à peu près tout le monde autour de cette table. Quelque part, au milieu de la réunion, je me prends cette pensée en pleine figure. "Je ne travaille qu'avec des gens brillants." J'ai de la chance.... Parfois, je me sens toute petite à côté d'eux. Minuscule. Ridicule.
Mais... C'est bien...
Je respire à plein poumons. De bonnes bouffées d'air pollué. Bruxelles me comble... Dimanche, des drapeaux kosovars passaient en voiture et il a fallu que le plus instruit d'entre nous nous l'explique. Jusque là, je me demandais ce que c'étaient que ces aigles noirs, aux airs triomphants, sur fond rouge. Equipe de foot? Parti politique? Quand j'ai su, j'ai souri. De moi-même et des autres. "Peut-être que Justine Henin a gagné à Anvers?" "Mais non! Rien à voir! C'est pas des drapeaux comme ça!" En effet... Le Kosovo a beau être dans toutes nos télés... il est bien loin des préoccupations des gens de chez nous (moi y compris).
Peut-être l'est-il, d'ailleurs, à ses heures perdues?
Avec des doigts pareils, il doit l'être.
C'est un gars intelligent. Comme à peu près tout le monde autour de cette table. Quelque part, au milieu de la réunion, je me prends cette pensée en pleine figure. "Je ne travaille qu'avec des gens brillants." J'ai de la chance.... Parfois, je me sens toute petite à côté d'eux. Minuscule. Ridicule.
Mais... C'est bien...
Je respire à plein poumons. De bonnes bouffées d'air pollué. Bruxelles me comble... Dimanche, des drapeaux kosovars passaient en voiture et il a fallu que le plus instruit d'entre nous nous l'explique. Jusque là, je me demandais ce que c'étaient que ces aigles noirs, aux airs triomphants, sur fond rouge. Equipe de foot? Parti politique? Quand j'ai su, j'ai souri. De moi-même et des autres. "Peut-être que Justine Henin a gagné à Anvers?" "Mais non! Rien à voir! C'est pas des drapeaux comme ça!" En effet... Le Kosovo a beau être dans toutes nos télés... il est bien loin des préoccupations des gens de chez nous (moi y compris).
mercredi, février 20, 2008
Quand on a un marteau dans la tête, on voit tous les problèmes comme des clous
A mon dernier examen de néerlandais en secondaire, je me souviens avoir affirmé que les jeunes ne s'intéressaient pas à la politique. Et que c'était plutôt normal. "Politiek is saai" Je ne crois pas l'avoir dit comme ça mais je le pensais. J'avais 17 ans...
Depuis, j'ai revu mon point de vue. Pas un jour ne se passe sans que je me politise. Ou que je m'associatise, je sais pas... Et pourtant, je n'y parviens pas vraiment. Pas totalement. Hier, par exemple, je préférais ses bras, et Arte, à une réunion de la locale, beaucoup moins glamour. Je ne crois que j'ai envie de ça. Pas encore. Mais...
Pas un jour ne se passe sans que je me dise que ce monde, tel qu'il fonctionne, aujourd'hui, n'en a plus pour longtemps. Il se vide de sens, tous les jours. Et moi... Moi, je me cherche encore...
Depuis, j'ai revu mon point de vue. Pas un jour ne se passe sans que je me politise. Ou que je m'associatise, je sais pas... Et pourtant, je n'y parviens pas vraiment. Pas totalement. Hier, par exemple, je préférais ses bras, et Arte, à une réunion de la locale, beaucoup moins glamour. Je ne crois que j'ai envie de ça. Pas encore. Mais...
Pas un jour ne se passe sans que je me dise que ce monde, tel qu'il fonctionne, aujourd'hui, n'en a plus pour longtemps. Il se vide de sens, tous les jours. Et moi... Moi, je me cherche encore...
dimanche, février 10, 2008
I see you in the smoke Sliding down the cocaïne row
Hier, en début de soirée, ils distribuaient des Motilium à ceux qui avaient des maux d'estomac. Ca donne une idée de la qualité de ce qu'on nous fait avaler, tous les week-ends.
Curieusement, je résiste assez bien...
(Enfin, je ne parle pas des insomnies, ni de la migraine carabinée d'hier parce que bon... Ca, c'est normal...)
C'est étrange, ces semaines... Quelques dossiers cinéma à gérer, quelques réunions, des congés éparpillés au milieu de tout ça, bourrés de courses frénétiques et d'envies de piscine mais pas là, pas maintenant, pas l'temps. Et puis, des week-ends en orbite, passés quelque part entre l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud. Des "pfff", des "haaa?", des "hééé!", des "grrr, je n'aime décidément pas la Banque Mondiale!" Il y a ces "cours" comme à l'école sauf que jamais à l'école je n'ai aimé apprendre comme aujourd'hui. Et ces inconnus, qui deviennent familiers, ces petits jeux pimentant les pauses, ces déceptions toujours plus profondes face aux plats de la cantine. J'en profiterais mieux, sûrement, s'il n'y avait pas cette fatigue, aussi. Mais qu'importe...
Ca (r)ouvre des horizons...
Pour le reste, j'ai trouvé une louche mais finalement pas d'entonnoir (un porte-filtres-à-café, ça devrait convenir) et il va falloir que j'accepte un jour de ranger (jeter (???) (...) non) la tour Eiffel dégonflée qui s'appuie piteusement contre un mur de mon salon.
Le soleil nous arrose de ses rayons.
Le ciel est merveilleusement bleu...
et toujours plein de questions.
(Mais ça aussi, c'est normal)
Curieusement, je résiste assez bien...
(Enfin, je ne parle pas des insomnies, ni de la migraine carabinée d'hier parce que bon... Ca, c'est normal...)
C'est étrange, ces semaines... Quelques dossiers cinéma à gérer, quelques réunions, des congés éparpillés au milieu de tout ça, bourrés de courses frénétiques et d'envies de piscine mais pas là, pas maintenant, pas l'temps. Et puis, des week-ends en orbite, passés quelque part entre l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud. Des "pfff", des "haaa?", des "hééé!", des "grrr, je n'aime décidément pas la Banque Mondiale!" Il y a ces "cours" comme à l'école sauf que jamais à l'école je n'ai aimé apprendre comme aujourd'hui. Et ces inconnus, qui deviennent familiers, ces petits jeux pimentant les pauses, ces déceptions toujours plus profondes face aux plats de la cantine. J'en profiterais mieux, sûrement, s'il n'y avait pas cette fatigue, aussi. Mais qu'importe...
Ca (r)ouvre des horizons...
Pour le reste, j'ai trouvé une louche mais finalement pas d'entonnoir (un porte-filtres-à-café, ça devrait convenir) et il va falloir que j'accepte un jour de ranger (jeter (???) (...) non) la tour Eiffel dégonflée qui s'appuie piteusement contre un mur de mon salon.
Le soleil nous arrose de ses rayons.
Le ciel est merveilleusement bleu...
et toujours plein de questions.
(Mais ça aussi, c'est normal)
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