Scène de rue. Un homme, apparemment sympathique, qui cherche son chemin. Moi, mon ipod dans les oreilles, qui vais au boulot...
LUI: Olalala! Le sens de l'orientation et moi, ça fait vraiment deux, hein!
MOI (ralentissant et m'apprêtant à sortir un écouteur de mon oreille): ... ???
LUI: Excusez-moi! Le boulevard Anspach, s'il vous plait.
MOI: Ah, c'est complètement dans l'autre sens! Deuxième à gauche.
LUI: Ah merci!
MOI: Je vous en prie.
LUI: Vous savez, je viens de France et à Lyon ou à Paris, les rues sont bien dessinées!
MOI: ...
LUI: Alors qu'ici... Un vrai labyrinthe, hein!
MOI: ...
Ce qu'il ignore, sans doute (c'est vrai qu'on a l'air un peu abruti, vu comme ça), c'est qu'il arrive à l'autochtone de se déplacer... Certains ont déjà vu Lyon ou Paris. Parfois, ils y ont même vécu! Et ils savent qu'en fait de rues bien dessinées... PARIS C'EST PAS NEW-YORK NON PLUS!!!
Non mais oh, faut pas déconner.
LUI: Bon ben merci, hein, bonne journée!
MOI: Oui, c'est ça, oui...
(J'T'EN FERAI BOUFFER, MOI, DES RUES BIEN DESSINEES!)
mercredi, juin 25, 2008
samedi, juin 14, 2008
Et j'ai peur de mon coeur... cassé (?)
Samedi soir sur la terre, en ce début d'été qui n'arrête pas de pleuvoir.
J'ai le coeur en demi-teinte...
Heureux pour moi, dès que j'arrête de courir et d'avoir peur de tout. Dès que je prends le temps de respirer. Ce coeur dégoulinant de bonheur. Mais parcouru d'ombres, parfois, quand on prend la peine de creuser un peu. Triste pour les rêves qui s'effrondrent. Pas les miens mais qu'est-ce que ça change? Quand ce sont ceux d'un ami et qu'on est obligé de le regarder, les bras ballants, en disant que ça ira, qu'il y en aura d'autres, des projets et des envies... Qu'est-ce que ça change? C'est toujours triste...
A part ça, je sens que je m'éloigne. D'ici... Les posts se font de plus en plus rares et s'écrivent à l'arrache. Dans des moments parenthèses. Je ne sais pas très bien si c'est la maturité, enfin, qui vient m'enlever ce besoin de blogger, blogger pour m'exprimer, blogger pour exister, ou si c'est juste, comme ça m'est déjà souvent arrivé, une phase... Ravaler les mots, maintenant, pour mieux les vomir après.
On verra...
En attendant, je voulais remercier ceux qui continuent de me lire. Malgré les silences.
Et leur souhaiter un très beau samedi soir, ou dimanche, ou lundi...
Je reviendrai.
J'ai le coeur en demi-teinte...
Heureux pour moi, dès que j'arrête de courir et d'avoir peur de tout. Dès que je prends le temps de respirer. Ce coeur dégoulinant de bonheur. Mais parcouru d'ombres, parfois, quand on prend la peine de creuser un peu. Triste pour les rêves qui s'effrondrent. Pas les miens mais qu'est-ce que ça change? Quand ce sont ceux d'un ami et qu'on est obligé de le regarder, les bras ballants, en disant que ça ira, qu'il y en aura d'autres, des projets et des envies... Qu'est-ce que ça change? C'est toujours triste...
A part ça, je sens que je m'éloigne. D'ici... Les posts se font de plus en plus rares et s'écrivent à l'arrache. Dans des moments parenthèses. Je ne sais pas très bien si c'est la maturité, enfin, qui vient m'enlever ce besoin de blogger, blogger pour m'exprimer, blogger pour exister, ou si c'est juste, comme ça m'est déjà souvent arrivé, une phase... Ravaler les mots, maintenant, pour mieux les vomir après.
On verra...
En attendant, je voulais remercier ceux qui continuent de me lire. Malgré les silences.
Et leur souhaiter un très beau samedi soir, ou dimanche, ou lundi...
Je reviendrai.
mercredi, juin 04, 2008
Histoire de soufflé
Lundi soir à 23h20, j’étais bloquée devant Grey’s Anatomy. Pas que je sois particulièrement fan de cette série mais c’est le genre de programme qui passe bien quand une angoisse sans la moindre cause identifiable rend le lit trop grand et le sommeil impossible.
A minuit, j’y étais toujours, découvrant avec stupeur la mère de Meredith et la grossesse extra-utérine de Cristina.
A minuit trente aussi.
Il y a des soirs comme ça…
Je n'ai pas d’explication. Juste… la « peur du soufflé ».
Je ne me souviens pas avoir mangé de soufflé ou alors, si, peut-être, une fois, quand j’étais très petite. Je n’ai aucune idée de la manière dont ça se cuisine. Pas de souvenir du goût que ça a. Mais je sais une chose : quand ça refroidit, ça retombe, et ça ne ressemble plus à rien.
Je crois que c’est ça… Grey’s Anatomy ou n’importe quel programme facile contre la peur du soufflé. L’angoisse du moment où mon bon gros soufflé de vie, gonflé à bloc et délicieusement savoureux, s’effondrera sur lui même. Plat. Insipide. Inutile.
A une heure moins le quart, j’ai laissé le dernier épisode se dérouler sans moi et j’ai rejoint un lit où j’ai plus ou moins dormi.
Le lendemain, je n’avais plus peur.
Au contraire…
A votre avis, un soufflé, ça peut gonfler longtemps sans exploser ?
A minuit, j’y étais toujours, découvrant avec stupeur la mère de Meredith et la grossesse extra-utérine de Cristina.
A minuit trente aussi.
Il y a des soirs comme ça…
Je n'ai pas d’explication. Juste… la « peur du soufflé ».
Je ne me souviens pas avoir mangé de soufflé ou alors, si, peut-être, une fois, quand j’étais très petite. Je n’ai aucune idée de la manière dont ça se cuisine. Pas de souvenir du goût que ça a. Mais je sais une chose : quand ça refroidit, ça retombe, et ça ne ressemble plus à rien.
Je crois que c’est ça… Grey’s Anatomy ou n’importe quel programme facile contre la peur du soufflé. L’angoisse du moment où mon bon gros soufflé de vie, gonflé à bloc et délicieusement savoureux, s’effondrera sur lui même. Plat. Insipide. Inutile.
A une heure moins le quart, j’ai laissé le dernier épisode se dérouler sans moi et j’ai rejoint un lit où j’ai plus ou moins dormi.
Le lendemain, je n’avais plus peur.
Au contraire…
A votre avis, un soufflé, ça peut gonfler longtemps sans exploser ?
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