mercredi, juin 04, 2008

Histoire de soufflé

Lundi soir à 23h20, j’étais bloquée devant Grey’s Anatomy. Pas que je sois particulièrement fan de cette série mais c’est le genre de programme qui passe bien quand une angoisse sans la moindre cause identifiable rend le lit trop grand et le sommeil impossible.

A minuit, j’y étais toujours, découvrant avec stupeur la mère de Meredith et la grossesse extra-utérine de Cristina.

A minuit trente aussi.

Il y a des soirs comme ça…

Je n'ai pas d’explication. Juste… la « peur du soufflé ».

Je ne me souviens pas avoir mangé de soufflé ou alors, si, peut-être, une fois, quand j’étais très petite. Je n’ai aucune idée de la manière dont ça se cuisine. Pas de souvenir du goût que ça a. Mais je sais une chose : quand ça refroidit, ça retombe, et ça ne ressemble plus à rien.

Je crois que c’est ça… Grey’s Anatomy ou n’importe quel programme facile contre la peur du soufflé. L’angoisse du moment où mon bon gros soufflé de vie, gonflé à bloc et délicieusement savoureux, s’effondrera sur lui même. Plat. Insipide. Inutile.

A une heure moins le quart, j’ai laissé le dernier épisode se dérouler sans moi et j’ai rejoint un lit où j’ai plus ou moins dormi.

Le lendemain, je n’avais plus peur.
Au contraire…
A votre avis, un soufflé, ça peut gonfler longtemps sans exploser ?

3 commentaires:

Mickaël-Ephant a dit…

Angoisses... En plus d'avoir mal dormi, j'ai "la peur de la boîte aux lettres", depuis ce matin. Trop peur d'y trouver une mauvaise nouvelle. Sinon, je n'ai jamais vu de soufflé exploser. Et j'espère que ça te rassurera. :)

Anonyme a dit…

En même temps, si on veut y goûter, au soufflé, on y plante sa cuillère... On le dégonfle pour la bonne cause, en quelque sorte... Tu es peut-être gonflée à bloc, mais ce n'est sans doute qu'une transition euphorique vers une dégustation tout en finesse!
Ah, les métaphores culinaires (après celle du spaghetti ;-)...

Phiphine a dit…

Merci à vous pour votre présence sur ce blog un peu délaissé.

Elle fait toujours chaud au coeur.

Le soufflé va bien, pour l'instant, et c'est vrai qu'à un moment, il sera obligé de dégonfler, c'est la vie (bien vu, Pinkie) Et tant pis, après tout.

Vivons... ;-)