mardi, juillet 01, 2008

And every breath we drew was hallelujah

Vacances…

Je pensais, en commençant à travailler, que je ne m’habituerais jamais au rythme non scolaire. Tous ces jours de bureau pour seulement quelques semaines de congé par an constituaient, dans mon imaginaire de jeune employée, une masse insurmontable, un gouffre, un abîme où se noyer.

Mais j’avais tort de m’inquiéter. On s’adapte... Si le boulot est chouette, si l’idée d’y aller ne donne pas les pieds de plombs, on s’adapte à tout. Et plus facilement qu’on ne le croit.

N'empêche...

Ces derniers jours de bureau avant le grand voyage ont une légèreté particulière. Même les engueulades qui se multiplient curieusement depuis quelques temps, me passent au-dessus de la tête sans m’effleurer le moins du monde. C’est triste pour les gens concernés. Mais… Ca passera avec les congés.

C’est l’été…

Mes neurones pétillent à la simple évocation de ce mot. « É-té ». Deux syllabes qui sentent la crème solaire et le barbecue, la toile de tente, l’herbe séchée, la sangria. Et les caresses... (celles du vent, celles du soleil... Les caresses. Tout court.)

Je me perds en pensées de préparatifs, sans avoir encore bougé le petit doigt pour mes bagages. S’il n’y avait ce mail, qui me turlupine depuis que je l’ai envoyé (ai-je bien fait ?), et ce qu’il y a derrière, s’il n’y avait ce brin de stress latent, la vie serait pleine, ronde. Parfaite, en somme.

4 commentaires:

Mélie a dit…

:) Tant mieux pour ton premier paragraphe, parce que ça me fait peur, genre beaucoup beaucoup. Mais j'en suis pas encore là on va dire !

Et tu pars oùù ?

Passe un bel été :)

Mickaël-Ephant a dit…

Mais oui, tu as bien fait de l'envoyer ce mail, mais oui.

La preuve, je t'ai répondu.

Mickaël-Ephant a dit…

Et si tu mets des titres qui rappellent des chansons tristes, moi je vais pleurer d'abord...

(2 commentaires, hum)

Phiphine a dit…

@ Mélie: je suis heureuse de pouvoir contribuer à te rassurer sur la jungle du travail ;) C'est normal d'avoir peur, à la base, et puis je suis consciente qu'il faut de la chance pour trouver un chouette boulot rapidement. Mais, il y a un moment où le besoin de sauter le pas se fait sentir, où on n'a plus envie d'être étudiant. Et ce moment-là est le bon pour se lancer dans les recherches.

Et sinon... Je m'envole pour Montréal dans quelques heures.

Bises!

@Mic: Non, c'est pas de ce mail-là que je parlais. (...) Hihi. Euh... Si. Je ne sais pas mentir (même par écrit) Et merci pour ta réponse, et j'espère que tu prendras bien soin de toi pendant que je ne serai plus là pour t'écrire des mails ;)

Bises aussi!