Le matin, j'ai adopté un rythme nouveau. Je me lève, je me gratte, je me lave, je me gratte, je m'habille, je me gratte et je quitte l'appart une demi-heure plus tard, sans avoir rien avalé. Petit déj sur la route, ça permet de tester les boulangeries du coin. La première m'a un peu déçue. A présent, je vise l'échelon supérieur, "l'éclair doré". Chaque soir, quand je rentre, il déborde de clients préparant la rupture du jeûne. C'est bon signe, je crois...
La suite de la journée est d'une légèreté plumesque. J'avale mes couques en marchant, fais signe au balayeur jongleur qui sifflote dans la rue Potagère et m'engouffre dans la bouche de métro, torride. Sourire aux lèvres. Je ne parviens pas à me lasser, de tout ça... Et peut-être même que je regretterai les puces, quand j'aurai réussi mon génocide par noyade et aspirade.
Aaaah. Monde cruel.
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