A 23h, vendredi, l'escalator de Louise gémissait comme un enfant fatigué. J'écoutais son cri et m'en amusais en m'enfonçant dans la station. Un cri progressivement couvert par la musique classique que la STIB diffuse depuis quelques mois, en soirée, pour éloigner les bandes de jeunes... (Véridique, paraît-il! Ca fait sourire, hein?)
A 23h, vendredi, je m'amusais de tout. Même de l'oubli, au café, du "béret" censé me protéger de la pluie dans les prochains jours (quelque chose me dit pourtant que je vais en avoir besoin...)
A 23h, vendredi, j'avais trois bières et quelques cacahuète dans le ventre. Et la tête vaguement brumeuse. Trois bières! En ce moment, je suis ou très vieille ou très fatiguée. Mais qu'importe...
A 23h03, vendredi, je m'asseyais sur un banc du métro en pensant que, putain, il est si beau, parfois, et j'ouvrais avec délice "leurs vies éclatantes" à la page où je l'avais laissé.
23h, vendredi, c'était vachement bien...
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