lundi, mars 10, 2008

Rayer mon nom de toutes les listes Et m'effacer du paysage

Il y a cinq minutes, le site de l'aéroport... J'y ai vu un avion pour Lyon, prévu pour 19h50, qui a décollé à 22h20.

A 22h20, j'étais devant Babel et il avait arrêté de pleuvoir, je crois. Je crois... Mais c'est loin, déjà. Le vent rend les gens nerveux. Et la pluie aussi.

A la sortie du bureau, je les regardais courir dans tous les sens, avec un demi sourire. Je me croyais au-dessus de ça, moi. Tellement plus haut! Mais évidemment... je me trompais.

Un week-end de (pur!) bonheur vient de se diluer sur mes vitres et dans mes yeux. Ma petite communauté hippie n'a laissé aucune trace et ces putain d'angoisses sur lesquelles je n'ai aucune prise en ont profité pour ressurgir. Les siennes, les miennes, tout est pareil. Elles se confondent, à la longue. Et je ne sais plus... Je sais plus si j'ai la force pour ça...

Dans mon tiroir, après le site de l'aéroport, une lettre, que j'avais gardée pour après...
Sourires un peu tristes. Mais sourires.

Cette nuit, peut-être que j'arriverai à dormir.
Hum.
Peut-être...

1 commentaire:

Mickaël-Ephant a dit…

Et je viens à l'instant d'arriver dans mon lit. Je suis épuisé. Demain un commentaire plus long, à moins que ce ne soit un mail...