Sa fille l'interroge de la voix, du regard. Qu'est-ce qu'il y a? Tout son être est en quête de réponses et j'ai peur de ce qui va se passer, là. J'ai peur de la tragédie à fleur de peau, qui menace d'exploser à tout instant. J'ai tort d'avoir peur, pourtant. C'est juste... le rosbif qui a brûlé. Il y a une demi seconde, je peinais à retenir mes sanglots. A présent, j'éclate de rire. Ce film est une merveille. Comment se fait-il que je ne l'aie pas vu plus tôt? A ma droite, je vois des larmes qu'on essuye discrètement. Ma mère, d'abord. Et puis mon père. Je fais semblant de ne rien voir mais je suis touchée. Par tout ce qui m'entoure: le film et cette pudeur, parfois encombrante, qu'ils m'ont transmise, que j'ai appris à aimer, ces faiblesses qu'on se cache pour se protéger les uns les autres. Je vais bien, ne t'en fais pas... C'est ça. Précisément. (et c'est beau...)
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